samedi 5 septembre 2009

Garderies québécoises : un enfant sur 6 déprimé ou anxieux

Le Devoir relate que les résultats d'une étude internationale faite auprès de petits québécois.

La petite enfance n'est pas faite que de jeux et d'insouciance. Pour certains bouts de chou, elle est même synonyme de grandes inquiétudes. Une vaste étude internationale réalisée au Québec montre en effet qu'un enfant sur sept souffre de hauts niveaux de dépression et d'anxiété avant même de mettre le pied à la petite école, une fragilité qui va grandissant pour certains.

Publiée dans le dernier Journal of Child Psychology and Psychiatry, cette étude a permis de suivre étroitement 1759 petits Québécois de leur naissance jusqu'à cinq ans. Au final, pas moins de 15 % ont montré des niveaux atypiques de dépression et d'anxiété. Au quotidien, cela se traduit par un enfant «qui se sent triste la plupart du temps», qui est manifestement «tendu, anxieux», souvent même apeuré, et qui «a du mal à ressentir du plaisir avec les autres», explique son auteure principale, la Dr Sylvana Côté.

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2 commentaires:

Julie de la rivière a dit…

Bien sur, on tente de blâmer les mères dépressives plutot que l'intitutionalisation massive des dernières années et le manque de support direct à la famille.

JFA a dit…

Je pense que la proposition suggérée n'est pas la solution mais bien la source du problême. Une mère peut avoir besoin de soutien, mais de grâce, ne lui retirez pas son enfant, axez plutôt votre action dans la valorisation de son rôle de mère et de l'importance du lien d'attachement mutuel qui doit se développer.

Par exemple: des activités ou la mère et l'enfant participent conjointement, l'enfant et la mère pourront démontrer leur compétence et par le fait même augmenter leur estime de soi.